Dernière excursion avec mon JR Pass : Nikkō !

Je retrouve Fred (qui n’est absolument pas en retard du tout …) à la gare d’Ueno pour prendre un Shinkansen. Le temps de prendre de belles photos de trains et de faire un point rapide sur l’organisation de ces derniers :

J’avoue, la première fois qu’on voit ce panneau, ça fait chier …

Juste l’emplacement des voitures 10 des trains rouges et bleus, et 8 des trains jaunes

On ne peut même pas prétendre être français et ne rien comprendre pour passer devant tout le monde …

L’occasion de vous partager ma pub favorite dans les couloirs de métro et de trains de Tokyo :

Bref, arrivés à Nikko, plusieurs temples s’offrent à nous. Et nous allons faire un excellent choix, en visitant 3 de ces temples dans l’ordre idéal (du plus petit au plus grand).

En résumé, les sanctuaires et temples de Nikko sont étroitement liés à l’histoire des shoguns Tokugawa, qui dirigèrent le Japon de 1603 à 1867. En particulier le Grand Shogun Tokugawa Ieyasu (1543-1616). Cette fois je vous invite à lire cet article de l’UNESCO assez complet

Avant de visiter le premier temple, petit moment selfies avec notre ami dragon bigleux cracheur d’eau :

Fred, le regard ténébreux, qui ouvre les yeux à fond et caresse la queue du dragon

Bon, c’est pas ma meilleure celle là … j’ai l’impression de passer un examen des yeux chez l’ophtalmo

Passage obligé devant une belle pagode. Les temples de Nikko se démarquent des autres du Japon par leurs ornements et leurs couleurs vives :


Le sanctuaire Futurasan-jinja constitue le premier arrêt :

Ca a l’air de bien couper encore

Même les origamis ont droit à leurs feuilles dorées

Les moines aussi ont le droit de s’entraîner pour la prochaine kermesse de l’école

Mais à quoi sert donc cet arbre sacré ?

Augmenter le taux de matching sur Tinder pardi ! (traduction non officielle)


Le deuxième, le Taiyu-in (mausolée du shogun Iemitsu, petit fils du premier shogun) est un temple impressionnant, même s’il s’agit là d’une sorte de clone du Tōshō-gū (le mausolée du premier shogun Ieyasu).

En effet, Iemitsu, à l’origine de la construction de ces deux temples, a décidé – par respect pour son ancêtre – d’ériger un plus petit temple. Ce dernier – Taiyu-in donc – porte le nom funéraire de ce dernier, 3e shogun.

La porte des gardiens donne le ton :

L’impression d’immersion dans la nature est fortement présente, ici parmi les cèdres :


Terminons par le Tōshō-gū donc, le plus époustouflant.

Nous sommes accueillis par les banzaï et autres arbres miniatures fascinants :

 

 

Et par les singes de la sagesse (d’après les préceptes de la secte bouddhique Tendai, inspirés de Confucius : « ne pas regarder le mal, ne pas le dire, ne pas l’écouter », ou également « ce qu’il ne faut pas regarder, ce qu’il ne faut pas dire, ce qu’il ne faut pas écouter ») :

Suis-je le seul obsédé du smartphone à penser aux émoticones correspondants ?

Ils ont l’air un peu moins sages ces singes

Et toujours des sculptures et détails magnifiques :

La visite se termine par une ascension, dont l’entrée est « surveillée » par un chat assoupi, et marque l’entrée de la tombe d’Ieyasu Tokugawa :

Une mise en abîme de folie

A la sortie, toujours des porte-bonheur :


Un peu à la bourre sur le timing, nous décidons de tenter le bus en direction du Chuzenji Lake, censé offrir des chutes d’eau et un panorama magnifique sur le lac, quitte à revenir un peu tard sur Tokyo.


Petit pont sympa (le Shinkyô, pont sacré laqué de rouge, à l’origine réservé à l’empereur et au shogun) en attendant le bus

Arrivés sur place, si toutefois nous sommes déçus par la vue offerte des Kegon Falls (nous sommes trop bas sans doute) :


Le point de vue sur le lac, avec le soleil qui se couche, est lui, fabuleux :

Ils sont là aussi les pédalos, rongés par le temps

Petit timelapse du coucher de soleil avant de rentrer :


Satisfaits de notre journée, mais le ventre vide, 3 trains nous attendent désormais pour un trajet un peu fastidieux :

Pas le choix d’apéro le plus judicieux …

La suite à Tokyo …