Au programme de ces derniers jours à Bali, direction le nord de l’île pour rejoindre Singaraja, en passant prendre Dessy à Canggu.

Je discute avec le chauffeur, à qui j’explique que j’ai fait un karaoké la veille. Ce dernier m’interroge : « karaoke or family karaoke ? »

Ayant encore bien en tête l’enseigne lumineuse du Happy Puppy (cf. article précédent), je réponds avec assurance « family karaoke ». Et c’est ainsi que j’ai l’explication de ce qu’est un family karaoke. Il semble que le préfixe « family » permette de distinguer les karaokés innocents auxquels nous sommes habitués, des karaokés plus « coquins » (incluant bouteilles de whisky et femmes nues). Et me voilà plus informé !

Arrivés en fin d’après-midi à Singaraja, le soleil est sur le point de se coucher, et l’occasion de faire nos premières photos.


J’apprends au dîner à faire la distinction entre un bon et un passable Mie Goreng :

La forme de ces nouilles fait penser qu’elles ne sont pas fraîches …

L’accueil était pourtant prometteur …

Et lever tôt le lendemain pour voir le lever de soleil et … les dauphins, sur un bateau. Mais comme je le craignais, nous sommes 5 par embarcation, et plus de 20 bateaux … autant dire que les dauphins ont préféré enfouir leurs nageoires bien profond, même si nous avons pu en apercevoir quelques-unes à la surface l’espace de quelques secondes. Expérience que je déconseille fortement aux touristes qui liraient ce blog, car cela confine au harcèlement. En résumé, je n’ai pas aimé, malgré le paysage qui reste magnifique et le bonheur de voguer sur l’eau dans une embarcation comme celle là :

 


Nous prenons ensuite le scooter pour aller voir les chutes de Sekumpul. Après une petite heure de trajet, nous nous arrêtons au parking le plus proche des chutes, et tombons sur des guides locaux qui nous emmènent sur des sentiers pas vraiment balisés. D’ailleurs, l’un des deux guides ne se souvient plus bien du chemin (il n’est passé par là qu’une fois), et ces derniers sont en tongs et n’ont pas pris de bouteille d’eau avec eux. En gros, nous sommes tombés sur des stars …

Au bout d’une demi-heure de glissades dans la boue, nous parvenons au sentier principal, à partir duquel aucun guide n’est en réalité nécessaire, mais ce raccourci semble nous avoir fait gagner une heure, paraît-il … j’en doute !

Allez, plus que 350 marches à descendre … (et à remonter plus tard)

En haut des chutes, je choisis de faire voler mon drone, malgré mon inexpérience et le risque que cela comporte, et je ne le regretterai pas :

 

 

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans un restaurant qui bénéficie d’un toit terrasse, à partir duquel je peux lancer une deuxième session de drone, et me rendre compte de l’immensité de la jungle environnante :

 

Retour au bercail :

Comment ne pas prendre du plaisir à rouler sur ces routes ?

Puis énième coucher de soleil, dont on ne se lasse pas je vous rassure :

 

 


Le lendemain, il est déjà temps de plier bagage, et de déposer Dessy à Canggu avant de rejoindre un hôtel qui se trouve à quelques centaines de mètres de l’aéroport. Mais sur le trajet, Dessy m’a concocté une petite surprise avec un arrêt aux Jatiluwih Rice Terraces. Les touristes privilégient généralement les terrasses de Tegalalang, plus proches d’Ubud, mais j’ai la chance de voir celles de Jatiluwih donc, et qui valent tout autant – si ce n’est plus – le détour :

 

Vous voyez ce Pisang Goreng (Bananes Frites) ? Eh bien, je découvrirai qu’elles n’ont pas le même goût partout en Indonésie (à suivre …)

La nuit tombée, nous dînons ensemble avec le chauffeur à Canggu, et teste mon premier Bakso Sapi au restaurant « Bakso Rudi », un régal :

Ingrédients : bouillon, oeuf dur qui cuit dans la bouillon, boulettes de boeuf, tofu frit (il me semble), et croquant non identifié

Un bon Bakso Sapi à moins de 1€ ! Retrouvez l’emplacement de ce restaurant sur la carte en début d’article