L'itinéraire :

Kilomètres
Jours
Heures de route

Les étapes en bref :

Visites :

Hébergement :

  • Tigh Ur
  • Glasgow SYHA Hostelling Scotland

Après la brève mais intense ascension du Creag Choinnich, je prends la route en direction de Stirling afin de visiter le château qui jouit d’une excellente réputation. 

Conscient que je vais passer du temps en ville, et que mon temps sur les routes est compté, j’essaie de ne pas en perdre une miette.

Et c’est sur cette A93 (les routes qui commencent par un A ne ressemblent pas vraiment à celles qu’on connaît en France) qu’une nouvelle fois, je suis séduit par ces paysages sauvages et colorés :

Je retrouve la civilisation (et les minis-bouchons) à Stirling. Le château, situé dans la vieille ville sur un haut rocher escarpé volcanique, surveille sereinement la nouvelle, fort des nombreux événements qu’il a vécus. 

En effet, ce château avait l’emplacement le plus stratégique du pays, et on disait alors qu’occuper Stirling était comme occuper l’Ecosse. Depuis le 12è siècle, les rois et reines d’Ecosse ont été nombreux à aimer résider dans ce château, et c’est aussi pour cette raison que ce dernier a été maintes fois assiégé, notamment durant les batailles de Stirling Bridge (1297) et de Bannockburn (1314).

La succession de ces événements et de ses résidents explique la variété des édifices. En 2011, les intérieurs du palais de Jacques V ont été recréés avec des meubles, des accessoires, des textiles et des décorations de l’époqe (à l’exception des appartements du roi, vides comme ils l’auraient été suivant sa mort prématurée en 1542). 

Tarif de l’entrée du château en août 2017 : 15£ tout de même …

Direction ensuite le Loch Leven avant de rejoindre un bed & breakfast réservé à Dollar (c’est bien le nom de la ville). 

Il s’agit d’une balade sympa au coucher du soleil, et qui permet d’apercevoir « Castle Island », une île qui abrite un château, excusez du peu.

Le belvédère est accessible via un parc bien entretenu. Des voitures sont garées dans le parking. Jusque là, rien d’improbable. Cependant, certaines personnes ont choisi de rester dans leur voiture plutôt que d’aller gambader, ce qui me laisse circonspect … le Loch Leven serait-il un spot de deal ou simplement un spot d’amoureux qui préfèrent rester dans leur automobile ?

Bref, il doit être environ 19 heures, et ça ne craint absolument pas, rassurez-vous.

Mon drone semble fatigué de ces 10 derniers jours, alors lorsque je vois qu’il rechigne à voler jusqu’à l’île au château, je n’insiste pas.

La balade est à recommander toutefois :

J’arrive donc à Dollar, une ville où je ne dépenserai pas un sou (apparemment Booking.com me débite directement …)

Bref, me voilà au Tigh Ur, chez Pete & Rosie, dans ce Bed & Breakfast charmant. Rosie me fait rapidement la conversation et se plie en quatre pour être certain que je n’ai besoin de rien avant d’aller à un dîner en ville.

La chambre est un peu rustique, mais elle dispose d’une belle vue, et ne m’a coûté « que » 54£. Et j’aurai l’occasion de constater le lendemain que le petit déjeuner inclus dans le tarif n’est pas une blague. 

C’est toujours un peu curieux de dormir chez des gens, d’envahir leur espace, même s’il est aménagé pour cela. Mais c’est aussi une proximité bien plus appréciable qu’à l’hôtel, et je regrette de ne passer qu’une nuit à chaque endroit.

Bref, des hôtes adorables pour une excellente nuit à Dollar, que je recommande.

Je fais mes derniers kilomètres, en direction de Glasgow.

J’ai réservé une chambre au Glasgow SYHA Hostelling Scotland, une auberge de jeunesse située dans le quartier de Kelsingrove, au nord-ouest de Glasgow.

Décidément, le temps est de mon côté durant ces vacances finalement, et un grand et beau soleil m’accueille.

En revanche, côté parking, cela semble compliqué. Pour information : on ne peut garer sa voiture que pour une durée maximale de 3 heures dans de nombreux endroits à Glasgow. Il faudra donc que je revienne à 15 heures, remettre des sous dans la machine jusqu’à 18 heures, heure à laquelle le stationnement est permis gratuitement.

Qu’à cela ne tienne, je dépose mes affaires à l’hostel, et repars en vadrouille dans la ville, équipé de ces fantastiques attributs corporels que sont les pieds.

La balade n°1 me conduit donc dans le quartier de Kelsingrove avec son parc et son « art gallery and museum ». Dommage, le temps est au beau fixe, et je trouve regrettable d’aller m’enfermer en cette belle après-midi, pensant y aller ultérieurement à l’occasion d’une deuxième balade. Une sacrée erreur, car les bâtiments ferment tôt (17h) et je vais manquer ce qui semble être un musée de premier choix.

Bref, revenons à la visite de la ville, où un certain Mackintosh semble incontournable. Ce dernier a fortement contribué à placer Glasgow sur la carte européenne des capitales de l’Art Nouveau, comme en témoignent ses nombreux édifices dans la ville. 

Après un passage à l’hostel, qui me permet de préparer mon sac pour le retour à Paris prévu le lendemain, je retourne me balader dans la ville, sur le thème des églises manifestement. 

Les bâtiments sont impressionnants, et les couleurs de fin de journée provoquent des reflets assez incroyables dans les vitres des bâtiments plus modernes.

Sur le chemin du retour, je me retrouve nez à nez avec une énorme fresque peinte avec un réalisme bluffant par l’artiste Smug, et je découvre le Street Art à Glasgow.

Je découvre ensuite sur Internet que l’artiste a créé d’autres oeuvres dans la ville, et je joue au jeu de piste.

J’adore la touche de modernité apportée par ces énormes tableaux peints sur des bâtiments qui n’auraient pas trop attiré l’attention sans cela. Parfois, on touche la grâce (et parfois, on touche le fond). Et il semble que j’en ai loupé pas mal avec le recul que m’apporte internet a posteriori … à vos GPS !

Je pense alors au street art vu à Georgetown, en Malaisie

La soirée s’achève sur un léger craquage : un dîner au Five Guys. Porté par la curiosité, je me délecte de ces burgers réalisés par cette chaîne de fast food « premium » (vu le prix du burger …) encore trop rare en France. 

Lever aux aurores le lendemain pour rendre ma voiture qui n’aura finalement subi aucun dégât, et prendre l’avion vers Paris.