L'itinéraire :

Kilomètres
Jours
Heures de route

Les étapes en bref :

Visites :

Hébergement :

 

Bars / Restaurants :

Carnet de voyage :

Le jour se lève, et je quitte ma pourtant douillette auberge de jeunesse d’Acheninver. On dort quand même si bien dans un lit …

Avant de rejoindre la région d’Inverness située plus au sud-est, je prends un petit déjeuner au Achiltibuie Piping School Cafe (le nom lui-même se visite), situé à proximité.

Petit déjeuner anglais bien entendu ! Un peu déçu par le bacon, mais plutôt ravi du cake citron/lavande recommandé par notre hôte de la veille :

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Cette journée a une pression de malade sur les épaules. Elle succède à 3 jours de rêve dans les highlands écossais.

Disposé à lui laisser une chance, je m’arrête en premier lieu aux Rogie Falls :

Ça va, il y a du niveau. Et c’est enthousiaste mais mouillé que je pense pouvoir visiter le château d’Urquhart, mais nous revenons dans les terres touristiques, et le parking est plein à craquer, et il est impossible de se garer à proximité.

Je me rabats sur la River Affric, accessible via une Single Road Track de 20 kms dont je commence à avoir l’habitude, mais qui nécessite toujours d’être bien réveillé ce qui n’est pas mon cas aujourd’hui. Ce qui est compliqué en Ecosse, c’est qu’on s’habitue rapidement à ces routes magnifiques et tortueuses qui procurent un plaisir fou à la conduite. Il faut juste faire attention au champignon, car ici, les locaux roulent assez vite, et ne freinent qu’au dernier moment.

Le Loch Affric Memorial Viewpoint est un excellent point de départ pour découvrir les horizons. Je recommande le chemin de randonnée bleu qui fait 1.6 kms.

Arrêt rapide ensuite au Loch Beinn qui a moins d’intérêt selon moi (on devient difficile) :

La route est assez longue, mais avant de passer la nuit à Inverness, j’entreprends de faire le tour d’un des lacs les plus connus du monde : le Loch Ness, après un second échec devant le Castle Urquhart (cette fois, il est trop tard pour le visiter).

Le lac fait tout de même 35 kms de long (!) pour 1,5kms de largeur, et de l’autre côté du lac, se trouvent les sympathiques Falls of Foyers :

Faire le tour du Loch Ness permet de s’arrêter assez souvent, en espérant (ou pas) y voir une tête de monstre dépasser. Je me résous même à sortir le drone, car une vidéo de Nessie aurait une sacrée valeur marchande (au-delà de la beauté du spectacle un peu flippant que cela offrirait), mais le vent est décidément trop puissant.

Finalement parvenu à Inverness, je passe le dîner et la nuit au Glen Mhor hôtel, en me faisant bien plaisir sur la chambre de luxe (129£ tout de même … mais c’est le jour de la sortie du dernier épisode de Game of Thrones, hors de question de le regarder dans de mauvaises conditions), et – bien sûr – un nouvel Haggis :

Le lendemain, avant de partir pour le parc national des Cairngorms, je fais un tour de la ville qui jouit d’une excellente réputation, au delà du fait qu’il s’agisse de la plus grosse ville des Highlands, et surtout … du fait que la Reine dans sa mansuétude lui ait accordé le statut du Cité, au même titre qu’Édimbourg, Glasgow, Dundee, Stirling et Aberdeen.

Alors, il faut y jeter un oeil, compris ?

Après un déjeuner sur le pouce du côté de Glenmore au bord d’un lac, je réalise que je vais passer à côté de nombreuses randonnées dans le parc des Cairngorms, car ces dernières nécessitent souvent 1 à 3 heures de marche, notamment celles qui valent le détour. Avis aux voyageurs donc, prévoyez plusieurs jours dans le parc pour vous dégourdir un peu les jambes.

Je prévois tout de même un « léger » détour par la distillerie Glenfiddich, qui se trouve à plus de 70 kms de là.

Initialement, j’avais prévu de visiter la distillerie Talisker sur l’île de Skye, un de mes whiskies préférés, mais par manque de temps, et suite à des commentaires assez décevants lus sur quelques blogs ou entendus à travers le pays, je privilégie la visite d’une distillerie qui se targue de fabriquer du whisky avec des méthodes traditionnelles (bon … et la visite propose pas moins de 4 dégustations !)

Je recommande d’ailleurs cet excellent guide de visite des distilleries écossaises vu sur le blog Ooh My World

Place à la visite, qui dure une heure et demie, et qui est très complète, parfait pour débuter. Notre guide Elliott a la double nationalité française/écossaise, ce qui me permet de ne pas être complètement largué lorsqu’il utilise des mots techniques.

Pour 10£, la visite dispose de moyens franchement appréciables (elle débute par une vidéo dans une petite salle de cinéma qui – je l’espère – doit faire la joie des employés en dehors des heures de travail). Le discours marketing clairement bien rôdé peut déranger, mais les explications sont si limpides que je leur pardonne (et que je repars même avec une bouteille).

Retour aux Cairngorms ensuite, et plus particulièrement au Burn O Vat, encore une curiosité géologique qui mérite un petit détour. 

A l’intérieur, le « pothole », une sorte de « puits » naturel a été formé par l’eau fondant à la fin de la dernière ère glaciaire dans la roche molle. Le bol a été formé par l’eau fondant à la fin de la dernière période glaciaire et formant un pothole dans la roche molle. Ce pothole a ensuite été rempli de sable à une profondeur de 5 à 7 mètres, formant le fond de la cuve comme on le voit aujourd’hui.

Dernière étape au programme : le Balmoral Castle. Il y règne une ambiance curieuse, un parking vide en fin de journée, et surtout un garde qui n’a pas l’air commode devant les grilles du domaine. Ce dernier m’apprend que la Reine et ses proches y passent une partie de l’été …

M’auto-flagellant pour un manque flagrant d’informations, je me dis tout de même qu’en ce jour précis, je n’ai jamais été aussi proche (géographiquement) de la Reine.

Et ça fait quelque chose !

Bref, j’enchaîne avec la découverte de Braemar, où je passerai la nuit au Invercauld Arms Hotel (58.25£ la nuit avec petit déjeuner). La chambre est somme toute classique, mais fait ce qu’on lui demande. La ville jouit en revanche d’un certain cachet, et mérite une petite visite :

Terminons cet article par l’ascension le lendemain matin du Creag Choinnich, un très grand moment de ce roadtrip. Ou … le meilleur rendement effort / récompense jamais vu. Après une bonne demi-heure d’ascension (les pourcentages sont quand même assez élevés, et le sentier n’est pas toujours dégagé), dans une forêt majestueuse, le panorama est hallucinant :