Comme prévu, le check out à 10h30 est à la hauteur des attentes : horrible. J’ai dormi 3 heures, et un trajet de quelques heures m’attend.

Les kamis (dieux de la religion shintoïste en gros) ont mis sur ma route ce gros panneau :


Oui, au Japon, il y a plus de 24 heures dans une journée 😉

Je cède à la tentation :


C’est donc ça, le goût de la honte …

Arrivé à Nagoya, je marche 20 bonnes minutes, mon backpack sur le dos.
Accueilli par les gratte-ciel, je n’aspire qu’à une chose : dormir.

L’hostel est un peu particulier cette fois. Il s’agit d’un ryokan, mais en mode dortoir :


Il est déjà 17h lorsque je reprends connaissance, et ma conscience me dit que je ferais bien de rendre ma journée un peu plus productive :


Le vélo une fois enfourché, je tente un premier stop au château de Nagoya : fermé. Évidemment … il fait déjà nuit.

Je roule en direction d’un parc, mais même conclusion.

La ville est assez sympa de prime abord, très verte. Pourtant on parle de la 4e ville du pays en terme de population. Au bout d’une heure de vélo, je trouve la ville tout de même assez morte. Elle me semble très résidentielle, et j’ai du mal à trouver un quartier qui bouge.

J’atterris devant la tour TV :


Et le quartier aux alentours semble assez animé.


Me voilà donc dans un restaurant coréen en train de déguster un bon kimchi et un excellent bibimbap :

Ils ont vite compris qu’ils gagneraient du temps en me confiant un iPad pour commander

 


Avant de rentrer, je fais un crochet par une salle de jeux. Pensant échanger un billet de 1000 yens contre des pièces de 100 yens qui me permettraient de jouer rapidement aux jeux classiques avant de rentrer, il s’avère que je me suis trompé de machine …

250 jetons en métal tombent dans le gobelet en plastique …

Ces jetons sont inéchangeables contre de la monnaie. Je me retrouve comme une poule devant un couteau, ou plus exactement devant une machine qui semble pousser des jetons à l’infini :

Et 250 jetons, cela prend un sacré temps à écouler. Je reste une heure devant cette machine, hypnotisé par les va-et-vient des bras mécaniques. Je souhaite presque ne pas décrocher le gros lot de 1000 pièces dont je ne suis pas si loin. Mais fort heureusement pour ma santé mentale, j’échoue près du but :

Pour ne pas terminer sur un échec, je me « finis » sur une machine à lots, pour tenter de décrocher une figurine, après nos essais infructueux à Osaka. Et sur ma dernière pièce de 100 yens, c’est le jackpot. Sentiment de satisfaction personnelle un peu honteuse :

Tandis que je rentre en vélo à l’hostel, je me demande où je vais bien pouvoir mettre ce nid à poussière chez moi …

Last but not least, je passe devant cette machine pour le peu étonnante tout de même, non ? :

Très pratique pour sortir les saucisses du four apparemment

Bref, Nagoya, pardonne-moi si je suis passé à côté de ton charme. J’ai passé un agréable moment, mais le Mont Fuji m’attend. Bisous.